En 2014, le Tribunal administratif fédéral décrétait que le terme «absinthe», utilisé seul, était générique et ne pouvait, dès lors, être protégé. L’Association interprofessionnelle de l’absinthe (AIA) décidait alors d’ajouter un élément géographique, considérant que le berceau historique du breuvage se situe dans le Vallon. Ainsi, jeudi dernier, l’Office fédéral de l’agriculture (Ofag) a publié dans la Feuille officielle suisse du commerce la demande d’enregistrement de l’Absinthe du Val-de-Travers en tant qu’indication géographique protégée (IGP).
Les dissidents de l’interprofession ont trois mois pour faire entendre leur voix. Sans recours d’un des acteurs de la branche, l’AIA aura gain de cause et l’IGP sera attribuée. Président de l’Association des artisans-distillateurs (AAA), qui regroupe les dissidents, Christophe Racine n’a pas souhaité s’exprimer. Tant que la question n’aura pas été étudiée en profondeur, l’AAA «ne communiquera pas». Il signale toutefois qu’une séance se tiendra le 12 mars. S’ensuivra une information à ce moment-là....