Au chevet des truites de l'Areuse depuis 1969, l'ancien pisciculteur de Môtiers Jean-François Wyss dresse un état des lieux inquiétant au sujet de l'Areuse. Pertes des frais (les oeufs de poissons) à cause des crues, oiseaux prédateurs en augmentation et risques liés à l'agriculture noircissent le tableau, alors que s'ouvre ce 1er mars la saison de pêche en rivière dans le canton.
Pour Jean-François Wyss, le salut de l'Areuse passe par la renaturation du cours d'eau, via la création de dérivations permettant aux truites de trouver des gravières leur permettant de frayer sans risque de voir les oeufs être emportés.
Rencontre avec l'ancien pisciculteur dans nos éditions payantes de ce mercredi.