«Il va falloir être attentif. C’est une espèce sensible aux éoliennes. C’est une des principales causes de décès aux Etats-Unis et il n’y a pas de raison que leurs aigles soient différents des nôtres.» Le retour de l’aigle royal là où plusieurs projets éoliens sont planifiés induit «une certaine inquiétude» chez François Turrian, directeur romand de l’Aspo-Birdlife.
Son association fait partie, avec le WWF et Pro Natura, du groupe d’étude du projet éolien de la Montagne de Buttes. Un projet pour lequel le biologiste Alain Lugon, du bureau d’écologie appliquée l’Azurée, est mandaté. Selon lui, si la présence de l’aigle «n’est pas surprenante», elle représente «un défi pour les parcs éoliens en projet. Nous devons apporter des solutions.»
Compenser le risque
Plusieurs mesures de prévention des collisions entre les pales des aérogénérateurs et les oiseaux planeurs ont déjà été négociées durant la conception du projet et «devraient profiter à l’aigle»,...