Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Imbroglio autour de la fresque Bourbaki

Créée par l’association verrisanne et entretenue par la mairie, l’œuvre qui rappelle l’épisode historique et son parcours didactique n’est que peu appréciée d’un service de l’Etat.

27 sept. 2016, 00:22
DATA_ART_10509796

La fresque de l’association Bourbaki-Les Verrières au pied du château de Joux est-elle condamnée? Vendredi dernier, «L’Est Républicain» se faisait l’écho d’un courrier d’un service de l’Etat français reçu par le maire de La Cluse-et-Mijoux, en France voisine, lui ordonnant de recouvrir la fresque dans les 18 mois. Selon ce courrier du Service territorial de l’architecture et du patrimoine (Stap), la fresque «porterait atteinte au patrimoine que représente le château de Joux.»

Yves Louvrier, maire de La Cluse-et-Mijoux, confirme avoir reçu ledit courrier ainsi que sa teneur. Cependant, le maire n’entend pas laisser faire. «J’ai renvoyé un courrier aux Bâtiments de France. Il est hors de question que l’on recouvre une belle fresque très bien réalisée. Ce d’autant plus que l’on restaure le monument commémoratif de la guerre de 1870 actuellement.»

Comme ce monument, la fresque, réalisée par le graffeur Benjamin Locatelli, revient sur un événement de la guerre franco-prussienne,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias