Un homme à moitié nu s’avance devant la firme pharmaceutique, chancelant, le visage recouvert de sang. «Venez nous aider!», hurle une femme à ses côtés. Parmi les fumerolles qui s’échappent du bâtiment, des corps allongés laissent présager le pire.
Un peu plus loin, des blessés sont regroupés, des couvertures en aluminium posées sur leurs épaules. Des pompiers montent une tente de décontamination afin de venir en aide aux victimes de l’explosion qui vient de se produire à l’entrée de Couvet. Le temps presse; la présence de produits chimiques mortels a été confirmée.
Bienvenue dans l’exercice grandeur nature imposé aux étudiants de l’Ecole supérieure de soins ambulanciers de Genève (ESAMB), samedi au Val-de-Travers.
Effet de surprise
Cette fausse catastrophe constituait le point d’orgue de 24 heures d’exercices pratiques, organisés pour la 8e fois par les services de secours de Val-de-Travers. Une cinquantaine de situations étaient prévues, de la simple prise en...