«Les gens en ont parlé deux-trois jours après la séance d’information, puis on n’a presque plus rien entendu.» L’ouverture annoncée d’un centre d’accueil fédéral pour requérants d’asile difficiles aux Cernets ne déchaîne que peu les passions aux Verrières. A l’image de ces paroles d’une commerçante locale, le bureau communal n’a reçu en tout et pour tout qu’un seul courrier concernant les Cernets. «Et c’étaient des remerciements pour ‘un beau projet humanitaire’», glisse l’administrateur Yvan Jeanrenaud.
Si les riverains des Cernets sont davantage remontés (lire-ci-contre), au village, on trouve presque autant d’avis que d’habitants interrogés. Une tendance toutefois: ce n’est pas de gaîté de cœur que l’on voit arriver l’un de deux centres spécifiques et leurs difficiles pensionnaires. «Des familles avec des enfants, je dis oui, mais là, ce n’est pas le cas», commente un Verrisan décorant un sapin de Noël.
Une pétition circule
Au commerce local, on tend...