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Deux millions pour un centre destiné aux jeunes sur l'ancien site Dubied

Née il y a tout juste deux ans dans l'esprit d'Alexa Vincze, animatrice socioculturelle, l'idée d'un centre d'animation pour jeunes est désormais un projet concret. Il ne reste plus qu'à trouver les deux millions nécessaires à sa réalisation. Conseiller communal de Val-de-Travers, chef de l'éducation, de l'enseignement, de la culture des loisirs et des sports.

20 août 2009, 16:32

«Il y a huit centres d'animation pour jeunes dans le canton, répartis dans tous les districts, sauf au Val-de-Travers.» La Covassonne Alexa Vincze, animatrice socioculturelle et artiste, ne s'est pas apitoyée sur ce constat fait en 2007. Et grâce à sa persévérance et son dynamisme, cette lacune pourrait bientôt être comblée.

En effet, un projet baptisé «Barak» a été remis ce printemps au Conseil communal de Val-de-Travers, qui l'étudie actuellement. Ambitieux, il prévoit la création d'un lieu d'accueil destiné aux 8-25 ans, doté, entre autre, d'un skatepark intérieur, d'un bar, d'une salle de danse, ainsi que de salles de répétition pour les musiciens.

Des locaux pouvant idéalement héberger «Barak» ont déjà été trouvés à Couvet, sur le site de l'ancienne Dubied. «Tout proche de la gare et dans une zone peu habitée», souligne Alexa Vincze. Une impressionnante surface de 1128 m2, répartie sur trois étages, organisée autour d'un puits central de lumière. Coût total du projet, achat du bâtiment et rénovations compris: deux millions de francs.

Alexa Vincze est parvenue à monter ce dossier en deux ans, en réunissant autour d'elle un comité d'une demi-douzaine de personnnes de tous âges et de tous milieux, parmi lesquelles Christian Mermet, président du Conseil général de Val-de-Travers.

Les jeunes du Vallon ont été invités à exprimer leurs besoins et leurs attentes lors d'une réunion, en octobre 2007. L'idée d'un centre d'animation les a enchantés, au point qu'ils lui ont immédiatement trouvé un nom: «Barak». «La maison, la baraque», explicite Alexa Vincze. Un nom que porte aussi l'association qu'elle préside, et qui a été constituée pour mener à bien le projet.

«Le besoin d'un skatepark s'est également fortement fait ressentir. En l'intégrant à «Barak», nous avons fait d'une pierre deux coups. En intérieur, c'est plus facile à entretenir et à cadrer», précise Alexa Vincze. «Le but d'un tel centre n'est, en effet, pas de devenir un lieu de marginalisation, mais un endroit où les jeunes ont du plaisir à se rendre, tout en étant encadrés par des éducateurs socioculturels. L'objectif est d'éviter qu'ils passent leur temps libre à zoner dans les rues.»

Au vu de la surface du bâtiment, «Barak» pourrait également accueillir d'autres sociétés ou associations. «L'idée serait d'en faire un lieu intergénérationnel», souhaite la présidente, sensible au mélange des genres et des âges.

Ne reste plus qu'à trouver les deux millions nécessaires à la réalisation de ce projet, qui s'inscrit dans la nouvelle dynamique qu'a insufflé la fusion au Vallon. /FNO

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