Savez-vous ce qu’est un «momi» ou un «tohi»? En Japonais, cela signifie «sapin» et «épicéa». Claude-André Montandon, garde forestier du Val-de-Travers, l’a appris sur le terrain ce mardi 20 août. Un groupe de huit spécialistes forestiers, âgés de 22 à 46 ans, est venu tout droit du pays du Soleil-Levant pour étudier la forêt de Couvet, berceau du jardinage cultural (voir l’encadré).
Claude-André Montandon est fier: «Des visiteurs de toute la planète viennent voir notre forêt. Elle est probablement la plus documentée au monde.» Le but de ces passionnés est d’échanger leurs connaissances en matière de sylviculture.
Leçons sur le terrain
Ce jour-là, c’est sous une pluie ininterrompue que Claude-André Montandon et Pascal Junod, patron du Centre de compétence en sylviculture de Lyss, ont livré leurs explications sur les particularités de la forêt de Couvet. Ils ont notamment présenté aux Japonais l’«arbre président», un sapin culminant à 57,6 mètres. «Il...