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Dans le rouge, La Côte-aux-Fées pense à son or bleu

Le Conseil général de La Côte-aux-Fées a validé ce lundi soir des comptes 2019 bien rouges et plusieurs crédits au sujet de l’alimentation en eau de la commune.

24 juin 2020, 18:50
La station de pompage Semver, située entre Saint-Sulpice et la source de l'Areuse, lors de sa rénovation en 2017. Seules les pompes avaient été gardées et doivent aujourd'hui être changées.

Dur, dur de se projeter dans l’avenir pour les élus de La Côte-aux-Fées. Alors que l’alimentation en eau du village pose passablement de questions, les finances communales ne sont pas plus réjouissantes. Ce lundi soir, le Conseil général a fait complètement bloc derrière son exécutif lors de son analyse des deux sujets.

Les finances d’abord. Les comptes 2019 de la commune bouclent sur un déficit de 205 576 francs et 62 centimes. Un déficit important pour la petite commune qui tourne avec un budget proche de 3 millions de francs. Ce sont particulièrement les impôts des entreprises qui parsèment de nuages les cieux niquelets.

L’année dernière, la commune a touché 77 000 francs de moins de l’année précédente à la rubrique des travailleurs frontaliers. «Et nous nous attendons encore à une baisse l’année prochaine», remarque l’administratrice Patricia Rosselet Pianaro. Les élus ont néanmoins avalisé à l’unanimité les comptes.

Une vision à 15 ans pour l’alimentation en eau

Une même unanimité a soldé les différents votes au sujet de l’alimentation en eau. Un crédit de 165 000 francs a été accepté pour remplacer les deux pompes de la station de Saint-Sulpice, désormais dernier point d’alimentation du village, via le réseau Semver (Syndicat des eaux du Mont-des-Verrières). «Une des pompes se dégrade et la réparer serait trop compliqué. On ne trouve plus de pièces», précise l’administratrice.

Et afin d’éviter toute mauvaise surprise, la commune est en train d’établir des plans généraux d’alimentation en eau, pour elle et pour le syndicat Semver. Deux crédits supplémentaires de 42 000 et 52 000 francs doivent permettre d’avoir une vision à 15 ans sur les ressources en eaux, alors que la station de pompage des Combes, sur une source locale, est à l’arrêt.

«Nous nous posons beaucoup de questions quant à sa remise en service et à la consolidation du réseau Semver», précise Patricia Rosselet Pianaro. Ces études sont également menées en parallèle de celles de Val-de-Travers et des Verrières, afin d’analyser de possibles synergies.

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