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D’ici Noël, La Côte-aux-Fées aura son chauffage à distance

Les autorités de La Côte-aux-Fées et le Groupe E ont fêté ce mardi le lancement des travaux du chauffage à distance. Il devrait être opérationnel d’ici l’hiver prochain.

28 mai 2019, 17:14
Jacques Mauron (à g.), administrateur délégué du Groupe E Celsius, et Laurent Piaget, président de commune, ont symboliquement lancé les travaux du chauffage à distance de La Côte-aux-Fées ce mardi.

L’un a parlé de trail, l’autre de sprint. Au moment de donner le premier coup de pioche du chauffage à distance de La Côte-aux-Fées, ce mardi, le président de commune Laurent Piaget et l’administrateur délégué du Groupe E Celsius Jacques Mauron avaient le mot sportif. Alors que la commune a affronté des hauts et des bas en portant ce projet, le mandataire s’est lui engagé dans une course contre la montre: le chauffage doit être opérationnel avant Noël.

Ce chantier à 2 millions rythme déjà la vie du village depuis le 18 mars dernier. Depuis cette date, des fouilles ont été ouvertes afin de relier la trentaine de bâtiments qui profiteront du chauffage commun. Soit des bâtiments privés, le home du village, l’usine Piaget et les bâtiments communaux.

Un accident

Ce chantier avance bien, malgré un accident grave. Un ouvrier a fait une mauvaise chute la semaine dernière et a passé plusieurs jours aux soins intensifs, touché à la tête. Selon les orateurs, qui ont eu un mot pour le malheureux, il est désormais tiré d’affaire.

D’ici à l’automne, Groupe E Celsius doit construire la centrale de chauffe. Deux chaudières à pellets de 300 kW chacune doivent y être installées, ainsi qu’un accumulateur et trois silos. Le bâtiment, sis sur le site de l’ancienne porcherie, est déjà prévu pour accueillir une troisième chaudière, en cas d’extension du réseau. «Pour nous, commune, c’est intéressant de proposer un chauffage à distance 100% à bois», apprécie Nathanaël Alber, le conseiller communal qui a porté le projet, avant sa reprise par la filiale Celsius du Groupe E.

Des pellets fribourgeois pour l’instant

Les chaudières seront alimentées dans un premier temps avec des pellets produits à Guin, dans le canton de Fribourg. Mais le projet prévoit d’utiliser dès que possible des pellets créés au Val-de-Travers. Un projet que mène actuellement Simon Eschler, directeur d’AgriBioVal, à Fleurier. «Nous sommes actuellement en tractation au niveau du terrain.»

Le Fleurisan souhaite profiter de la chaleur résiduelle de la centrale de biomasse pour sécher le bois et le transformer, à moindres frais, en pellets. Il attend des réponses du canton pour finaliser son business plan. Si tout va bien, une construction peut être imaginée «à l’horizon de l’été ou de l’automne prochain». Entretemps, Simon Eschler livre déjà du bois à Guin. «Il y aura dès le début une partie du bois du Val-de-Travers à La Côte-aux-Fées.»

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