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Chopard inaugure à Fleurier son atelier dédié à l'illustre horloger

Né à Plancemont en 1727, il a fait carrière à Paris: l'horloger Ferdinand Berthoud, considéré comme l'un des inventeurs du chronomètre de marine, revit aujourd'hui grâce à Chopard. Coprésident du groupe genevois, Karl-Friedrich Scheufele a inauguré mercredi soir à Fleurier un atelier dédié à la fabrication de nouvelles montres extraordinaires.

25 nov. 2015, 23:58
/ Màj. le 26 nov. 2015 à 10:00
Le FB1 a voulu conserver l'esprit des chronomètres de marine.

Ferdinand Berthoud a fait son apprentissage d'horloger à Couvet avant de monter à Paris à l'âge de 18 ans déjà. Il est devenu horloger du roi en 1775 et a écrit plusieurs ouvrages de référence. Il est considéré comme l’un des inventeurs du chronomètre de marine, qui permet la détermination de la longitude en mer nécessaire pour la navigation. Ferdinand Berthoud a également réalisé des pendules et des montres de poche, mais c’est son travail pour la marine qui a inspiré Chopard pour le premier modèle de sa nouvelle marque.

Dans le petit atelier aménagé dans la manufacture de Chopard à Fleurier, deux horlogers totalisant 55 ans d'expérience assemblent le mouvement du nouveau chronomètre baptisé FB1, et qui sera produit à deux fois 50 exemplaires (or gris et titane). Prix d'un de ces garde-temps? Environ 200'000 francs. "Nous pouvons en réaliser trois par mois", indique Jean-Marc Bayard, l'un des deux horlogers. Les premiers modèles doivent être livrés avant Noël.

Trois ans, quatre brevets

Fruit de trois ans de développement, ils sont inspirés directement du monde des chronomètres de marine cher à Ferdinand Berthoud. Quatre brevets ont été déposés. Le mouvement, à force constante grâce à son dispositif fusée-chaîne, est doté en outre d'un tourbillon. Côté esthétique, il est bourré de références à l'horloger vallonnier: cadran, boîtier, aiguilles, jusqu'à l'écrin qui rappelle la boîte d'un chronomètre de marine.

Rachetée par Chopard en 2006, la marque était restée un peu endormie jusqu'en 2012, quand le groupe a décidé de la relancer pour de bon. Et même si le MIH, à La Chaux-de-Fonds, lui avait consacré en 1984 une grande exposition, Ferdinand Berthoud avait été ensuite un peu oublié. Il fait pourtant partie des tous grands horlogers de l'histoire.

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