«J’espère que les gens qui vont apposer leur signature sur ce référendum comprennent bien qu’ils ne remettent pas en cause le parc éolien, mais qu’ils participent à dilapider l’argent public.»
A l’instar du Verrisan Jean-Bernard Wieland, les autorités des trois communes du Val-de-Travers, qui promeuvent le parc éolien de la Montagne-de-Buttes aux côtés de Groupe E Greenwatt et des Services industriels genevois, ont dénoncé hier le «référendum faux sur le fond et sur la forme» qui vient d’être lancé dans la commune fusionnée. Pour les élus des trois communes, un succès en votation du référendum ne changerait en effet que peu la donne.
Une éolienne concernée
«Ce référendum n’ouvre pas un débat sur les questions de fond, comme celles des riverains et des compensations pour ceux-ci», estime Christian Mermet, président du comité de pilotage (Copil) éolien. «ça n’arrêtera pas le projet. Peut-être qu’il faudrait déplacer une éolienne...