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Aucune plainte déposée après le séjour des gens du voyage à Noiraigue

Le Conseil général de Val-de-Travers de vendredi a permis, outre la validation des comptes 2018 de la commune, de tirer un premier bilan de l’accueil des nomades à Noiraigue au milieu du mois.

24 juin 2019, 17:26
Les caravanes le 13 juin dernier à Noiraigue.

Des (gros) sous, un plan de quartier et des gens du voyage: le programme du Conseil général de Val-de-Travers était varié vendredi soir à Couvet, surtout à l’heure des interpellations. Pour les autorités, la venue de la communauté nomade hébergée à Noiraigue n’a débouché sur aucune plainte pénale.

Avant de traiter de ce point émotionnel, les deux votes du soir ont été des formalités. Les comptes 2018 de la commune ont été acceptés sans opposition (une abstention), malgré les chiffres rouges. Pour rappel, l’exercice financier boucle sur un déficit de 550’000 francs sur quelque 68 millions de francs de total de charges.

L’autre vote de la soirée concernait un plan de quartier, Surville à Buttes, que les autorités souhaitaient abroger, certaines de ses règles étant devenue obsolètes ou redondantes avec d’autres règlements. Ici aussi, les élus ont fait leur la volonté de leur exécutif. À nouveau sans opposition (deux abstentions).

Le point noir, les salissures

Interpellées par l’UDC au sujet des gens du voyage, les autorités vallonnières ont rappelé le caractère cantonal de la décision de les accueillir du 12 au 18 juin dernier à Noiraigue. Un premier bilan a néanmoins été tiré par Benoît Simon-Vermot, conseiller communal en charge de la sécurité. «Aucune infraction n’a été dénoncée jusqu’à vendredi soir», a-t-il annoncé, après avoir approché le canton. Celui-ci n’a dénoncé qu’un cas de mendicité, outre les cas de démarchages parfois insistants.

«Il y a eu très peu de déchets. Le terrain lui-même est un peu abîmé, mais c’était attendu puisqu’il a plu», remarque le conseiller communal. «Le point le plus noir reste les nombreuses salissures, particulièrement dans le petit bois à côté du terrain.» Toutefois, l’Etat a fait revenir la communauté nomade sur place pour nettoyer, s’ils voulaient reprendre la caution d’environ 5000 francs déposée pour cette semaine à Noiraigue.

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