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Valangin: rencontre avec des sangliers à deux pattes

«Sangliers» ne désigne pas que les animaux. Ce sont également les professionnels prélevant des sangles de bois afin de cercler les vacherins Mont-d’Or. Rencontre dans la forêt, au-dessus de Valangin.

19 avr. 2020, 17:00
Yannick (à gauche) et Gérard Masnada ont prélevé des sangles de bois dans la forêt en dessus de Valangin.

C’est l’histoire de sangliers à deux pattes. Une fable? Non. Les sangliers sont ceux qui prélèvent des sangles de bois afin de cercler le vacherin Mont-d’Or. Cette semaine, Gérard Masnada et son fils Yannick étaient affairés dans la forêt surplombant Valangin. Venus de la Cluse-et-Mijoux, ils bossent généralement en France voisine. Mais, «grâce à des relations avec les bûcherons suisses», les deux entrepreneurs peuvent prélever leurs sangles dans notre région. «Nous avons nos autorisations… d’autant plus en ce moment!», glisse Gérard Masnada.

«Dans la famille, nous faisons ça depuis 1975-76. Mon papa, mon oncle et leurs cousins étaient bûcherons. Ils ont commencé à faire des sangles pour compléter le métier.» Yannick explique ne pas avoir de formation: «Ça s’apprend sur le tas». D’après les Masnada, on compte une trentaine de sangliers du côté français et 5-6 du côté suisse.

Gérard Masnada semble connaître toute l’histoire du vacherin Mont-d’Or, appelé simplement...

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