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Val-de-Ruz: une balade à la découverte des arbres et de leurs mystères

Samedi matin, le biologiste vaudruzien Frédéric Cuche a emmené les curieux de nature pour une promenade didactique en forêt, entre les Hauts-Geneveys et Cernier.

05 oct. 2019, 17:18
Une grosse trentaine de personnes ont suivi les explications du biologiste Frédéric Cuche (à gauche).

Saviez-vous que les feuilles du frêne permettent de réaliser, par fermentation, une espèce de cidre baptisée «frênette»? Que si les tilleuls, dont on peut faire une tisane apaisante, sont nombreux dans les villes, c’est qu’ils résistent bien à la sécheresse et à la pollution? Et qu’une ancienne légende raconte qu’une branche de chaque noisetier de la forêt se transforme en or durant la nuit de Noël? Ces anecdotes, et bien d’autres encore, le Vaudruzien Frédéric Cuche les a racontées, samedi matin, à la grosse trentaine de curieux venus participer à la balade qu’il organisait avec l’association Espace Val-de-Ruz.

Le froid sans rechigner

Se déroulant entre la gare des Hauts-Geneveys et le site d’Evologia, à Cernier, cette promenade didactique s’inscrivait dans le cadre d’une journée consacrée aux arbres. Au programme également, une conférence du dendrophile François Bonnet et un concert donné le soir par le Corps de musique de Saint-Imier. La balade empruntait l’un des Chemins chouettes, un réseau de sentiers écotouristiques mis en place depuis quelques années dans le Val-de-Ruz, notamment par Frédéric Cuche. Les marcheurs, dont une majorité de retraités, ont affronté sans rechigner le froid, la grisaille et la bruine.

Le premier sapin de Noël est alsacien

«Nous sommes dans une période où les arbres ne vont pas bien», a rappelé le biologiste en guise de préambule. Le réchauffement climatique met en effet les hêtres, épicéas et sapins à rude épreuve. A propos de sapins, le guide a raconté que la première mention d’un arbre de Noël date de 1521 et se trouve dans les archives de la petite ville alsacienne de Sélestat. Même si l’on sait que l’origine de cette coutume est bien plus ancienne: il s’agit d’une tradition païenne, récupérée ensuite par les chrétiens.

«Je m’intéresse beaucoup à la nature, mais j’ai des lacunes à combler dans le domaine», expliquait Jacqueline, de Cernier, à l’issue de la balade. «J’ai pris des notes, je referai le parcours seule pour ne pas oublier.» Giselène, enseignante à la retraite du Val-de-Ruz et grande marcheuse, se réjouissait d’avoir découvert un chemin qu’elle ne connaissait pas. «Je suis née en Finlande, il y a beaucoup de forêts avec des bouleaux et des pins», expliquait quant à elle Nilla, de Fontainemelon. «La plupart de ces arbres ne m’étaient pas totalement inconnus, mais j’ai appris plein de choses.»

En savoir plus : Le site des Chemins chouettes

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