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Val-de-Ruz: l’âge d’or de la Manufacture d’orgues de Saint-Martin est loin

Les églises qui se vident et la concurrence étrangère ont contraint la Manufacture d’orgues de Saint-Martin à réduire ses activités. Le savoir-faire des facteurs d’orgues de Chézard-Saint-Martin a pourtant traversé les frontières plus d’une fois.

06 févr. 2020, 14:00
Passionné par son travail, Alain Aeschlimann a été le premier apprenti de Joseph Neidhart, fondateur de l’atelier de facture d’orgues de Saint-Martin en 1963.

Pendant près de six décennies, le savoir-faire des facteurs d’orgues de Saint-Martin (nom du village avant l’union avec Chézard) était connu loin à la ronde, dépassant les confins du Val-de-Ruz et même les frontières helvétiques. La manufacture n’a pourtant plus le vent en poupe ces dernières années.

Les commandes d’instruments neufs se font rares, voire inexistantes. Dernier en date: l’orgue de l’église de Saint-Aubin fabriqué en 2015. «Le marché s’est rétréci, nous obligeant à réduire peu à peu notre activité», regrette le facteur d’orgue Alain Aeschlimann, à la tête de la manufacture avec Jacques-André Jeanneret.

Rude concurrence

La désertification des églises et la rude concurrence étrangère proposant des prix plus attractifs ont eu un impact non négligeable. «Le nouvel orgue de chœur à l’Eglise rouge de Neuchâtel est réalisé par un Espagnol, qui a aussi fabriqué l’orgue de Serrières», note le Vaudruzien. Il précise que le prix d’un instrument neuf...

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