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«Un très gros challenge»

L’équipe des Jardins musicaux a investi la Grange aux concerts pour y répéter l’opéra «El Cimarron». Rencontre avec Yannis François, qui se glisse dans la peau d’un esclave cubain.

30 juin 2018, 00:01
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il fut un temps où les femmes étaient moins prudes, chante Yannis François. Il s’est glissé dans le costume rapiécé d’«El Cimarron», l’esclave en fuite. A Cernier, cet opéra de Hans Werner Henze prend forme depuis une quinzaine de jours, au fil des interventions du chef d’orchestre Valentin Reymond, du metteur en scène Robert Sandoz et du chorégraphe Cisco Aznar. Le public des Jardins musicaux en goûtera toute la substance fin août à la Grange aux concerts.

Pour l’heure, Yannis François saute souplement d’un praticable à l’autre. Issu de l’école Rudra Béjart et du Conservatoire de musique de Lausanne, il cumule les talents de baryton-basse et de danseur. Rencontre avec cet artiste au parcours atypique, dont les Neuchâtelois avaient découvert la voix fin 2010 au théâtre du Passage, dans «New York!».

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans un tel projet?

Je suis friand de pièces rares; c’est quelque chose qui...

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