«Une immense solidarité!» Tels sont les mots qui sortent unanimement de la bouche des habitants de Dombresson, Villiers et Le Pâquier lorsqu’ils se remémorent la tragique nuit du 21 au 22 juin 2019 qui a notamment fait un mort. Une nuit qui devait marquer le début de l’été et qui s’est transformée en cauchemar en raison d’un violent orage (l’équivalent d’un mois de pluie en trois heures) qui a inondé ces trois villages.
La peur que cela se reproduise
Un an après, même si les dégâts matériels sont pour la plupart réparés, les mémoires, elles, restent marquées. Unanimes, ces Vaudruziens du bout de la vallée reconnaissent avoir peur que cela se reproduise chaque fois qu’un orage gronde. Les séquelles psychologiques subsistent.
«Pendant deux mois, je n’ai pas mangé ni presque dormi». J’ai perdu dix kilos», témoigne Valérie, qui a failli voir mourir, noyée, sa voisine du rez-de-chaussée. «Elle avait de...