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Réforme scolaire à Val-de-Ruz: les parents ne mèneront pas d'autres actions

A l'origine de la motion contre la scolarisation de leurs enfants hors village de domicile, le groupe de parents s'en remet à la décision des autorités de Val-de-Ruz. Ils ne mèneront pas d'autres actions, mais la vigilance reste de mise.

12 avr. 2019, 17:33
Des parents d'élèves vaudruziens ont réuni 1'353 signatures, alors que 41 suffisaient, pour le dépôt d'une motion contre la scolarisation hors village de domicile.

Le combat des parents d’élèves du Cercle scolaire de Val-de-Ruz (CSVR) n’ira pas plus loin. Même s’ils regrettent que davantage d’élus n’aient pas entendu les préoccupations relatives à la réforme de l’école, ils s’en remettent à la décision du Conseil général du 25 mars, ont fait savoir, jeudi, les motionnaires dans un communiqué.

Partiellement rassurés par les promesses de la conseillère communale Anne-Christine Pellissier, ils ont décidé de ne pas déposer une initiative populaire pour l’instant, ont-ils souligné. Ils resteront toutefois attentifs à l’évolution de la situation.

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«Soigner la communication»

Les parents rappellent que 1’353 signatures ont été réunies (alors que 41 suffisaient) pour le dépôt de la motion contre la scolarisation des enfants hors village de domicile. Ils demandent donc «à la conseillère communale de soigner la communication avec les parents. Le refus prononcé par le Conseil général concernant l’adoption d’un moratoire n’est pas un blanc-seing donné à la direction du CSVR.»

Les motionnaires relèvent en outre que lors de la séance du 25 mars, «à plusieurs reprises, des conseillers généraux, de gauche comme de droite, ont fustigé Mme Pelissier concernant le caractère trompeur, partial et incomplet des informations fournies en septembre 2018 lors de l’adoption du rapport relatif à l’organisation du CSVR».

Impact financier, écologique et social

Par ailleurs, les parents déplorent que seules les questions de sécurité aient été prises en compte dans l’analyse de la motion. A leurs yeux, «les déplacements des enfants sont également source d’inquiétude concernant l’impact financier, écologique et social de cette mesure. Les fondements pédagogiques sont quant à eux à démontrer.»

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