Au printemps 2015, la Nouvelle Revue neuchâteloise publiait dans ses pages la première partie du manuscrit de Laure Guyot, «Journal d’une artiste». Une année et demie plus tard, Maurice Evard dévoile «Temps de guerre» (1939-1942), la seconde partie du témoignage de cette «Vaudreuze», comme il aime dire. L’historien de Cernier a retranscrit le récit de la peintre émigrée en Hollande. Les lecteurs découvriront son quotidien lors d’une époque troublée.
La présentation de ce nouvel ouvrage s’est tenue hier matin à la Croisée, à Malvilliers, non loin de la maison où est née l’artiste en 1873. Ce document inédit voit le jour grâce aux Éditions G d’Encre et à l’Association des amis de Laure Guyot.
Témoignage courageux
Conservé depuis près de soixante ans, le manuscrit dormait à l’Office des archives de l’Etat de Neuchâtel. Jusqu’à ce que Maurice Evard le remarque. Il ne le lâchera plus. Dans «Journal d’une artiste»,...