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Quelque 500 plantules de sabot de Vénus plantées à La Neuveville et Villeret

En fin de semaine dernière, 500 plantules de sabot de Vénus ont été plantées sur deux sites du Parc Chasseral tenus secrets, à La Neuveville et dans les environs de Villeret. L’objectif est de maintenir cette orchidée sauvage dans une région où elle a quasiment disparu.

28 juin 2018, 11:39
Le sabot de Vénus, orchidée autrefois répandue dans nos régions, fait l’objet de tentatives de réintroduction depuis de nombreuses années sur le territoire du Parc Chasseral.

Une dizaine de bénévoles ont participé la semaine dernière à une opération d’envergure durant trois jours: la réintroduction de 500 plantules de sabot de Vénus sur le territoire du Parc Chasseral, à La Neuveville et dans les environs de Villeret. Deux sites de plantation tenus secrets pour que la belle orchidée puisse s’épanouir en toute quiétude.

Ces 500 plantules ont ainsi été plantées par une équipe de bénévoles venus de Hollande, épaulés par des représentants du Parc Chasseral et de membres de la fondation Orchidée, de la Bourgeoisie de La Neuveville et de la Berggenossenschaft Les Limes. La demi-douzaine de bénévoles néerlandais provenait de l’entreprise d’horticulture Anthura.

Plante difficile à cultiver

Malgré des efforts réguliers, la plantation de sabots de Vénus sur le territoire du Parc Chasseral n’a jusqu’à présent jamais rencontré le succès escompté. La faute à cette plante très difficile à cultiver et dont les besoins écologiques sont relativement mal connus. Par ailleurs, elle ne serait pollinisée à l’état naturel que par des abeilles solitaires de certaines espèces, elles-mêmes devenues toujours plus rares.

 

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