Aplatir du pissenlit ne fait pas partie des éléments structurants de la culture hip-hop. Mais finalement, les champs d’Engollon se sont très bien prêtés à cette culture urbaine multicarte: tôt dans l’après-midi de samedi, les enfants repeignaient déjà des vieilles bagnoles à la bombe, façon «Pimp my Ride» (une émission américaine ou d’ex-rapers retapent des voitures à l’esthétique typiquement hip-hop).
Des mètres carrés de graffitis à finir et les démos de breakdance ont permis de patienter au soleil avant que les b-boys ne pointent le bout de leur sneakers.
C’était un vieux rêve pour AK Prod. L’association née à Savagnier qui promeut la culture hip-hop dans le Val-de-Ruz s’était lancée dans la création d’un festival. Pari tenu ce week-end, qui a vu une petite foule de 1500 personnes en deux soirs (selon les organisateurs) faire pulser l’air vaudruzien vendredi et samedi.
Pas de grosses têtes connues du grand public à...