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Offrir un appartement, de la sécurité et de la compagnie aux aînés

Sécurité, encadrement, solidarité: c'est l'esprit dans lequel la fondation Les Lilas entend réaliser des appartements protégés pour personnes âgées à Chézard-Saint-Martin. Une recherche de fonds va être lancée pour rénover et agrandir dans ce but la ferme voisine du home.

10 juin 2009, 08:08

«Nous avions eu dès le départ l'idée de créer des appartements protégés pour personnes âgées dans la ferme attenante au home», affirme Charlotte Vernet, membre du conseil de la fondation Les Lilas, à Chézard-Saint-Martin. Cette organisation à but non lucratif, créée en 2000 pour racheter le home que l'Etat voulait boucler, entend réhabiliter, transformer et agrandir cette vieille ferme qui lui appartient aussi.

Dans un premier temps, la priorité a été de consolider les finances du home rouvert en 2003. Ce dernier accueille 16 pensionnaires, entourés d'une trentaine de collaborateurs à temps partiel. Puis la fondation a aussi envisagé de créer des chambres supplémentaires dans la ferme.

«Mais la Santé publique refuse d'augmenter le nombre de lits dans les homes. Et en nous agrandissant, nous risquions de perdre l'âme de la maison», explique le directeur Dominique Peltier. «La création d'appartements protégés va dans le sens de la politique actuelle: maintenir la personne âgée à domicile.»

Car en fait, un appartement protégé, c'est l'intermédiaire entre un logement traditionnel et un home. Réservés à des rentiers AVS ou AI autonomes, avec priorité aux habitants du Val-de-Ruz, ceux des Lilas seront accessibles à des personnes à mobilité réduite ou handicapées (absence de seuils, par exemple). Autre élément de sécurité: un système d'alarme permettra l'intervention à toute heure du personnel soignant du home voisin. Sur le plan social, les locataires pourront demander une aide au ménage, la livraison de repas ou participer à des animations du home.»

«L'esprit, c'est de s'occuper de ces gens s'ils le souhaitent, même s'ils sont autonomes. Une enquête du Mouvement des aînés montre qu'un des principaux soucis, en prenant de l'âge, c'est la solitude», soulignent de concert Dominique Peltier et Charlotte Vernet. «Nous souhaitons initier des rencontres, des échanges entre pensionnaires du home, locataires et gens de la région. Ce dynamisme, cette énergie seront aussi valorisants pour notre personnel.»

Pour aboutir, la fondation Les Lilas va lancer prochainement des recherches de fonds auprès de particuliers, d'associations et d'entreprises. Il s'agit également d'affiner les plans, de préparer les demandes de permis de construire. Idéalement, le premier coup de pioche serait donné en été 2010. /AXB

www.leslilas.ch

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