Si vous aimez les sonorités argentines imprégnées de musique classique et de flamenco, vous serez servis avec Primo Tempo. Ce groupe de tango contemporain, composé de musiciens neuchâtelois, vous invite à soutenir la création de son premier album, via un financement participatif sur internet.
Avant le vernissage de l’album, qui se déroulera le 7 septembre au théâtre du Pommier, à Neuchâtel, le groupe va commencer une tournée le 21 août à la Galerie YD, toujours dans le chef-lieu.
Sur les 3000 francs convoités, près de 400 ont déjà été réunis. «Cet argent permettra de couvrir une partie des frais d’enregistrement, de mixage et de mastering de l’album», relève Michel Faragalli, l’un des musiciens à l’origine du groupe.
Esthétique métissée
Le guitariste et compositeur de Savagnier s’est entouré de Pierre Kuthan à la contrebasse, François Clavel aux percussions et Marc-Antoine-Strahm à l’accordéon. Le poste de violoniste, qui a mis plus de temps à être pourvu, est assuré par «Petra Onderufova, une perle rare venue de Slovaquie, rencontrée à l’occasion du Buskers Festival de Neuchâtel», glisse Michel Faragalli.
«Je me suis beaucoup inspiré de la musique du compositeur argentin Astor Piazzolla, qui s’est lui-même imprégné du terroir culturel de son pays et de musique classique», confie le Vaudruzien. Si son écriture emprunte beaucoup aux codes du tango, l’esthétique se veut métissée, à l’image de ses précédentes compositions, notamment pour le groupe neuchâtelois de jazz oriental Dashûr.
Shop en ligne
L’album sera prêt à fin septembre. Mais pas de disque à l’arrivée. Il faudra se rendre sur un site de vente en ligne, actuellement en construction. «Je m’adapte aux modes de consommation. Pour ce projet, j’ai fait le pari de ne proposer que de la vente de musique directe sur internet», souligne le musicien. Une série limitée de vinyles sera aussi en vente.
La tournée se poursuivra le 22 août aux Scènes du Chapiteau, à Romainmôtier. Le groupe mettra ensuite le cap sur l’Italie. Plus exactement au Ferrara Buskers Festival, où les musiciens se produiront dans la rue durant neuf jours.
«Je fais de la musique intime qui colle à merveille à l’ambiance des caveaux. Jouer dans la rue m’obligera à sortir de ma zone de confort, ça m’exposera différemment», conclut Michel Faragalli.
Pour plus de renseignement: info.primotempo@gmail.com