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La police agacée par les gens du voyage, qui ont quitté Fontaines pour... le Crêt-du-Puy.

Les gens du voyage installé sur le champ d'un agriculteur à Fontaines sont finalement partis vendredi soir. Le propriétaire avait annoncé hier avoir déposé une plainte pénale. Mais la communauté ne s'est pas déplacée bien loin: elle est retournée au Crêt-du-Puy, où elle séjournait déjà, contre l'avis des autorités, avant son déplacement à Fontaines. La police a accompagné le convoi.

23 juil. 2016, 10:58
/ Màj. le 23 juil. 2016 à 11:10
Les gens du voyage à Fontaines

Les gens du voyage installés sur le champ d’un agriculteur à la sortie de Fontaines sont partis hier soir. Pas pour découvrir de nouveaux horizons puisque qu'ils sont retournés sur le parking du Crêt-du-Puy.

La police neuchâteloise, qui était au courant de ce déplacement, a encadré ce déménagement de quelques kilomètres. Les policiers sont retournés ce matin au Crêt-du-Puy pour prendre des nouvelles.

Il s'avère que malgré l'avis négatif que leurs transmettent les autorités, les gitans semblent désirer rester quelques jours supplémentaires à Val-de-Ruz. 

"Nous ferons le nécessaire pour que les gens du voyage quittent les lieux ces prochains jours", affirme le porte-parole de la police neuchâteloise. "Nous sommes agacés par leur comportement. Notre dispositif va monter en puissance", annonce encore Pierre-Louis Rochaix. 

A bout de nerfs
L’agriculteur qui avait loué son champ au gens du voyage se disait «à bout de nerfs» en constatant que les gitans différaient systématiquement leur départ. «Ils nous ont dit vendredi passé, puis ce vendredi. Maintenant, ils disent demain. Ils disent aussi qu’ils ne partiront pas s’il pleut», racontait la mère du propriétaire.
Ces gens du voyage étrangers avaient, le week-end dernier, expliqué leur volonté de rester au Val-de-Ruz par une naissance sur le camp, au terme du premier délai négocié avec l’agriculteur de Fontaines.
Ce dernier, qui avait dans un premier temps accepté l’arrivée des caravanes sur son champ – tout en étant trompé sur le nombre de caravanes selon lui–, a décidé de déposer une plainte pénale pour dommage à la propriété. Quoi qu’il en soit, les agriculteurs étaient impatients de leur départ: «Nous avons besoin du champ pour notre bétail. Il nous faut absolument du fourrage.»

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