Le comité chargé de piloter le projet de régionalisation de la gestion des eaux dans le Val-de-Ruz arrive au terme de ses efforts. Lundi soir, les dix communes membres du Syndicat intercommunal des eaux potable et usée du Val-de-Ruz Est (Sevre) se prononceront s'il faut, oui ou non, régionaliser la gestion des eaux dans le Val-de-Ruz.
Un projet qui, même s'il enthousiasme par son professionnalisme, n'est pas certain d'obtenir l'aval des dix communes membres du Sevre en raison de son coût et de l'impact qu'il aura sur le prix du mètre cube d'eau en 2010. «Il est vrai que le prix de l'eau augmentera», explique Pierre-Antoine Bonvin, conseiller communal à Fenin-Vilars-Saules et membre du comité de pilotage. «Mais c'est un tarif qui sera ensuite stable sur le long terme. Si les communes continuent de gérer les eaux chacunes dans leur coin, il y aura de nombreuses augmentations durant les prochaines années. C'est inévitable.»
L'objectif de cette régionalisation des eaux est donc de garantir une gestion des eaux optimale sur le long terme et d'uniformiser les tarifs. «Il y a actuellement seize pratiques différentes au Val-de-Ruz», reprend Pierre-Antoine Bonvin. «Avec une gestion unie, nous pourrions effectuer des économies de l'ordre de 22% par rapport aux coûts actuels.»
Si la régionalisation des eaux venait à échouer lundi prochain, il n'y aurait pas de nouveau projet.
«Nous ne reverrons pas ce projet à la baisse», souligne Giuliano Viali, Conseiller communal à Coffrane. «Il doit être accepté ou refusé tel quel. Pas question de magouiller le budget pour le rendre moins coûteux maintenant et reporter des charges sur le consommateur au coup par coup.» /jeb