La nuit est tombée sur les Bugnenets-Savagnières. Une fois les pistes désertées, le bal des dameuses entre en scène. «A 17h, dès la fermeture des téleskis et le signal du patrouilleur, les machines peuvent partir», relève Roland Wälti, responsable des dameuses. Impossible de manquer les nombreux panneaux lumineux interdisant d’emprunter les pistes. Pourtant, chaque hiver, randonneurs, skieurs et autres snowbordeurs se risquent à descendre le domaine.
Pour assurer la sécurité des conducteurs, les engins sont attachés par un câble à un arbre ou un pylône en haut des pistes. «Ce câble fin est invisible la nuit et constitue un danger mortel», précise Jean-Daniel Boss, chauffeur de dameuse depuis 1979.
«Nous faisons tout notre possible pour nous couvrir, mais on ne peut pas empêcher les gens de venir. J’espère qu’il ne faudra pas un accident grave pour qu'ils prennent conscience du danger», confie Roland Wälti. «Ma hantise est de voir un jour une personne se faire décapiter...», ajoute Jean-Daniel Boss.
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