Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le classement du Seyon en cours d'eau précieux fait débat

Le Seyon fait partie des cours d’eau les plus précieux de Suisse. Une information qui figure dans un rapport sur l'état des ruisseaux et rivières du pays, publié le 10 août par le WWF. Des considérations qui font débat auprès des pêcheurs de la Fario et d'autres spécialistes de la région.

24 août 2016, 22:29
/ Màj. le 25 août 2016 à 06:52
Les résultats de l'étude du  WWF, indiquant que le Seyon fait partie des cours d'eau précieux de Suisse, font débat, notamment en termes de qualité de l’eau.

Le Seyon fait partie des cours d’eau les plus précieux de Suisse. Telle est la conclusion d’un rapport sur l'état des ruisseaux et rivières du pays, publié le 10 août par le WWF. Or, ces considérations en ont laissé perplexes plus d’un, principalement chez les pêcheurs et les spécialistes de la région; qualité de l’eau, rejet de la step, manque d’eau en été ou encore interventions humaines remettent en question les résultats de l'étude.

Dans son rapport, le WWF révèle que seuls 3,6% des ruisseaux et rivières en Suisse obtiennent la qualification suprême d’extrêmement précieux, 16,5% très précieux et 43,8% précieux. Et moins de 5% sont encore complètement intacts. A l’instar du Seyon, la Singine, la Broye et l’Orbe appartiennent aux tronçons de cours d’eau les plus précieux.

Critères et mesures

Quatre critères ont été évalués pour cette étude et des mesures ont été présentées pour préserver ces cours d'eau. Par exemple, en ancrant une «interdiction de détérioration dans la loi, de manière analogue à la directive-cadre de l’UE dans le domaine de l’eau». Ou en renforçant les efforts «en faveur de la renaturation».

Selon Alain Lugon, directeur de l'Azuré, bureau d’étude en écologie appliquée, à Cernier, les résultats du WWF sont surprenants. Il signale toutefois qu'il faut prêter attention aux critères d'évaluation. Par ailleurs, il fait remarquer qu'en Suisse, il existe déjà «une législation pour conserver les cours d’eau. Les outils existent. Il manque les moyens pour les mettre en œuvre».

Précisions, et réactions de la Fario, de l'Apssa et de l'Azuré, à découvrir dans nos éditions payantes de ce jeudi.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias