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La RVT, 125 ans et toute sa raison d'être

01 sept. 2008, 09:00

«Il y a quand même quelques particules là», a plaisanté Fernand Cuche, hier après-midi lors de l'arrivée en gare de Neuchâtel de la locomotive fumante du Vapeur Val-de-Travers (VVT). Le conseiller d'Etat et les nombreux anonymes massés sur le quai n°2 étaient tous là pour célébrer le 125e anniversaire de la ligne régionale Val-de-Travers (RVT).

La journée a débuté en gare de Neuchâtel, où le vapeur du Val-de-Travers a pris en charge les invités et le public pour les conduire à Fleurier, au Comptoir, où s'est déroulée la partie officielle. Sur le quai, il n'y avait pas que les yeux des enfants qui brillaient. Le conseiller d'Etat Fernand Cuche était lui aussi en admiration devant la rutilante machine. «Je suis impressionné par la complexité mécanique et par le courage politique des gens de l'époque qui ont créé cette ligne. Ça doit nous encourager à poursuivre l'amélioration des transports publics.»

Au moment du départ, le conseiller d'Etat ne s'est pas confortablement installé dans le wagon-restaurant réservé aux invités, il est monté dans la locomotive. Le député UDC Walter Willener a, quant à lui, choisi la première option. Histoire de se rappeler quelques souvenirs. «J'ai utilisé cette ligne durant un peu plus de trois ans, pour me rendre au gymnase à Neuchâtel. J'habitais Boveresse et à l'époque il y avait encore une halte dans le village.» Son avis sur la locomotive à vapeur? «Elle me rappelle le Far West et les trains de Lucky Luke!»

A 14h précises, le sifflet du géant d'acier retentit et le train se met en branle. Très vite une odeur bien particulière envahie les wagons. Tout le long du parcours des badauds s'arrêtent, font signe, photographient le convoi.

Un peu plus d'une heure après, le vapeur entre en gare de Fleurier. Fernand Cuche descend de la locomotive, les mains noires. «Les mécaniciens m'ont dit que j'avais un bon coup de pelle. C'était une très belle expérience, mais entre rentrer la paille et le charbon, je préfère quand même la paille.»

fanny noghero

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