Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La fève, pain bénit des artisans boulangers neuchâtelois

Si, pour la plupart d’entre nous, l’Epiphanie se résume à dégoter la fève pour devenir le roi, pour les artisans du pain, elle est synonyme d’une longue nuit de labeur. Reportage à la boulangerie Stücker à Dombresson.

06 janv. 2019, 21:22
Après avoir pétri, laissé reposer, puis divisé la pâte des couronnes des rois, Frédéric Stücker cache une fève «au hasard» dans une des boules. Une étape anodine qui, si elle est oubliée, fait jaser les clients.

Comme guidé par une bonne étoile au milieu de la nuit de l’Epiphanie, nous parvenons au-devant de l’enseigne de la boulangerie-pâtisserie-confiserie Stücker à Dombresson. Les ruelles endormies fleurent déjà bon l’odeur du pain frais et notre appétit s’aiguise. Patience, nous tirerons les rois plus tard.

Au travers de la vitrine, nous apercevons une pâtissière imperturbable. Le magasin ouvre dans quatre heures, il faut passer par l’arrière-boutique. Sabrina lâche brièvement ses douceurs pour nous ouvrir, timidement.

Elle nous mène au «labo», où Frédéric Stücker tournoie frénétiquement, pelle en bois en mains, devant un imposant four. Tout en valsant au rythme du cliquetis des dix petites portes, le patron nous explique rapidement comment fonctionne la bête. Avec cinq étages et d’une capacité de trente plaques «gastro», le monstre peut dorer des centaines de croissants en parallèle.

La veille, le Landeronnais d’origine a remonté le réveil d’une bonne heure pour réaliser la petite...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias