«Vendredi soir, la police m’a téléphoné vers 21h30 pour m’aviser que les gitans allaient partir.» François Steudler, qui avait loué aux gens du voyage un champ à Fontaines, se montre soulagé. Car il n’a pas été facile pour lui de récupérer la parcelle qu’il avait, un peu trop naïvement, mise à disposition des Roms installés au Crêt-du-Puy dans un premier temps (lire ci-dessous). Est-ce la plainte déposée jeudi qui a poussé les gens du voyage à lever le camp ou une autre raison? Impossible d’y répondre. Ce n’est pas faute d’avoir essayé d’obtenir un début d’explication de la part de Roms.
Mais, lors de notre visite au camp du Crêt-du-Puy en cherchant à parler à l’un des «patriarches», un jeune homme a bondi comme une furie hors d’une caravane en menaçant: «Tu vas te faire casser la gueule si tu ne dégages pas tout de suite...» Un ancien, assis à...