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Des os humains déterrés et laissés à la vue de tous suscitent l'émoi à Cernier

Emoi et stupéfaction la semaine passée à la suite d'une découverte plutôt macabre à Cernier: une centaine de vieux ossements humains déterrés et laissés à la vue de tous par les ouvriers d'un chantier en cours à côté du temple. Une équipe d’archéologues de l'Office du patrimoine et de l'archéologie s'est rendue sur place mardi. Des recommandations seront transmises au maître d’ouvrage.

03 août 2016, 14:48
/ Màj. le 03 août 2016 à 16:07
Le chantier visant à relier le temple de Cernier au chauffage à distance a entraîné la découverte d'une centaine de vieux os humains.

Fémurs, tibias et autres bouts de crânes ont été déterrés et laissés à l'air libre par les ouvriers d'un chantier jouxtant le temple de Cernier. Une vision macabre qui en a choqué plus d'un la semaine dernière dans le petit village vaudruzien! "Je peux comprendre qu'on trouve des ossements lors de travaux à côté d'un temple, mais c'est inadmissible de les laisser à la vue de tous", déclare un habitant fortement offusqué et tombé par hasard sur ces restes de squelettes.

Dès que le conseiller communal de Val-de-Ruz en charge des travaux publics, Christian Hostettler, a eu vent de l'affaire, il a fait mettre les ossements dans une caissette, en attendant les recommandations de l'Office du patrimoine et de l'archéologie (Opan). "C'est un manquement de la part des ouvriers. Je suis conscient que les gens aient pu être dérangés, c'est pourquoi, j'ai immédiatement remédié à la situation."

Mardi, une équipe d’archéologues de l'Opan s'est rendue sur place. Il semblerait qu'une telle découverte ne soit pas surprenante. "De manière générale, l’utilisation d’un cimetière sur plusieurs siècles implique que, lors du creusement de nouvelles tombes, les anciennes soient dérangées et leur contenu souvent mélangé au sédiment environnant, expliquant la quantité d’ossements épars visibles à Cernier", signale un archéologue. Les ossements devraient être ré-enfouis sur place. Des recommandations seront transmises au maître d’ouvrage.

Précisions de l'Office du patrimoine et de l'archéologie à découvrir dans nos éditions payantes de ce jeudi.

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