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Des élèves s'énvoleront pour le Bénin mais pas sous la houlette du Cercle scolaire de Val-de-Ruz

Reporté une première fois à cause du virus Ebola, le voyage au Bénin par des élèves de la Fontenelle, à Cernier, a finalement été abandonné. La commune de Val-de-Ruz ayant estimé que les conditions de sécurité n'étaient pas assurées. C'était sans compter sur l'engagement de Valérie Reuge, initiatrice du projet et infirmière scolaire, des parents et des écoliers. Périple humanitaire prévu début juillet.

13 janv. 2016, 18:09
Valérie Reuge, infirmière scolaire, est l'initiatrice du voyage au Bénin.

Reporté une première fois à cause du virus Ebola, le voyage au Bénin par les élèves de la Fontenelle, à Cernier, tombe définitivement à l’eau. Du moins, sous la responsabilité du Cercle scolaire de Val-de-Ruz. Cette nouvelle a particulièrement déçus parents et écoliers. Ce qui a encouragé Valérie Reuge, initiatrice du projet humanitaire, à redoubler d’efforts pour maintenir ce périple. Ce sont donc finalement huit adolescents, âgés de 14-16 ans, qui mettront le cap sur Possotome début juillet.

L’abandon du voyage émane des autorités communales de Val-de-Ruz qui ont estimé que les conditions de sécurité n’étaient pas assurées. Ce sera donc l'ONG BEE (Bénin Enfants Environnement) qui prendra en charge les jeunes vaudruziens. Pendant quinze jours, ils auront l'opportunité de partager avec la jeunesse béninoise autour du thème de l’environnement. "Depuis plus d'une année, nous travaillions sur ce voyage pour récolter les fonds nécessaires. Je crois en ce projet et je ne voulais pas laisser tomber", explique Valérie Reuge. "Ce n'est pas juste envoyer de l'argent à des milliers de kilomètres mais ce sera une vraie rencontre humaine. Les jeunes pourront échanger sur des réalités de vie différentes."

Comme d'autres parents, Chédyna Monnier, maman de Méline, a du mal à comprendre le choix des autorités "J’ai été déçue que la commune ne soutienne plus ce projet. Nos enfants sont les adultes de demain. Un tel voyage leur permettra de voir ce qui se passe ailleurs et à être plus tolérants."

Précisions dans nos éditions print et numériques de ce jeudi.

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