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Dernier hiver sur les crêtes pour les tenanciers de la métairie des Gümmenen à cause des éoliennes

Les éoliennes se profilant au Crêt-Meuron ont résigné les tenanciers de la métairie des Gümmenen à prendre le large. Ils accueilleront skieurs et promeneurs encore cet hiver. Puis, le couple sera remplacé par une famille de bergers, qui s’occupera des génisses en estivage. Pas sûr en revanche que le restaurant rouvre ses portes.

21 nov. 2019, 18:56
Fondeurs et amateurs de raquettes pourront se sustenter chez les Germann-Viscardi, à la métairie des Gümmenen, encore cet hiver.

L’idée de voir des éoliennes au Crêt-Meuron est insupportable pour Loredana et Hubert Germann-Viscardi. Les tenanciers de la métairie des Gümmenen ont pris les devants. Ils vivront donc leur dernier hiver à 1300 mètres d’altitude, puis, ils prendront le large.

Comme beaucoup d’opposants à l’éolien, le couple a la sensation qu’on lui vole ses crêtes, déplore Loredana. Elle et son mari ont décidé de quitter ce lieu, à mi-chemin entre Tête-de-Ran et La Vue-des-Alpes, à contrecœur. «On ne voyait plus de futur pour notre famille, on a bien été obligé de chercher un autre moyen de vivre.»

Loredana a déjà déménagé à Cudrefin, où elle a repris le café-restaurant, le Chalet. Sa fille de 15 ans l’a accompagnée. Hubert est quant à lui toujours aux Gümmenen pour accueillir les clients (sauf jeudi, jour de fermeture) et les rejoindra à la fin de l’hiver. «On a voulu rester ouvert une dernière...

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