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De la viande et du gibier du Chasseral

Sur leur domaine à Enges, les Sunier produisent du poulet fermier, de l’agneau et du cerf rouge. Des produits de proximité labellisés «Neuchâtel Vins et Terroir» et «Parc Chasseral».

10 oct. 2020, 10:00
La famille Sunier, à Enges, élève des cerfs depuis 2011. Une production labellisée.

Depuis une trentaine d’années, la famille Sunier à Enges, met tout en œuvre pour offrir de la viande locale aux habitants de la région. D’abord avec des poulets fermiers, puis des agneaux et désormais, depuis 2011, en proposant également du cerf.

«Il y a peu de viande de chasse suisse», note Maryline Sunier. A l’heure où les consommateurs recherchent de plus en plus des produits de proximité, ses bêtes ont du succès.

L’essor des circuits courts

«Les consommateurs cherchent des produits locaux et des circuits courts.» Pour la famille, ce type de production a toujours été une évidence. «Autant que possible, nous donnons aux animaux nos propres aliments, telles que nos céréales», explique la productrice, pouvant ainsi offrir un produit «100% local, du début à la fin.»

La production est majoritairement écoulée en vente directe. Pour la chasse, il est possible de choisir juste un médaillon ou un émincé par exemple, alors que les agneaux sont vendus en entier ou par demi-bête, le tout découpé et mis sous vide. Les agriculteurs livrent également à deux restaurants de la région et travaillent depuis peu avec trois bouchers.

Des produits issus du Parc Chasseral

Les animaux grandissent sur le territoire du Parc Chasseral et sont abattus au domaine, à Enges. C’est également là que sont préparés les produits. C’est ce qui a permis de les labelliser «Parc Chasseral» il y a quelques années et par la même occasion «Neuchâtel Vins et Terroir».

Terrines, merguez et saucisses à rôtir complètent leur production. Confectionnés dans le même état d’esprit, mais sans label. Tout n’est pas toujours possible. «Pour le label «Parc Chasseral», il faudrait que tout vienne d’une des communes du périmètre, mais il n’y a par exemple pas de maraîcher.»

Le peu de quantités nécessaires à la fabrication de cette charcuterie – des denrées telles que le lait ou les oignons – rendrait la tâche trop compliquée. «Nous travaillons avec des produits suisses, mais ne pouvons pas garantir que cela soit toujours issu de la région.» Raison pour laquelle la famille a renoncé à un label pour cette marchandise. La porte n’est toutefois pas fermée. Elle regarde notamment pour utiliser du vin de Cornaux ou Cressier dans ses préparations. Mais c’est encore une musique d’avenir.

Sandra Hildebrandt

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