L’entreprise RES, à l’origine du projet éolien du Crêt-Meuron, fait un pas vers les opposants en décidant d’arrêter trois des sept machines pendant les périodes d’ouverture des pistes de ski de fond. Comme annoncé en mai dernier par la commune de Val-de-Ruz, la firme a également rappelé que trois éoliennes seront déplacées.
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Les turbines seront ainsi stoppées «lorsque la formation de givre sur les pales sera constatée, afin d’assurer un seuil de moins d’une collision tous les 100’000 ans», a précisé ce vendredi dans un communiqué Martin Kernen, membre de la Société de production d’énergie du Crêt-Meuron, qui a son siège à Cernier. Cette filiale vaudruzienne a été créée par l’entreprise française RES, particulièrement active en Europe.
Réduire les risques
Le déplacement des éoliennes permettra quant à lui «de maintenir, au plus près du tracé existant, la piste de ski de fond reliant Tête-de-Ran aux Neigeux». Cette mesure réduira encore les risques pour les fondeurs empruntant les pistes en direction du Mont-Dar.
De plus, RES mettra à l’arrêt l’éolienne proche de l’arrivée du téléski de la Roche-aux-Crocs pendant son fonctionnement pour garantir l’utilisation de la piste rouge. «La grande majorité des pistes de ski, et notamment les liaisons, pourront être maintenues telles quelles ou avec un tracé légèrement modifié», a souligné Martin Kernen.
Ces solutions ont pour but «de maintenir les activités sportives et touristiques sur le site sans mettre en danger les utilisateurs», a affirmé RES. Les sept éoliennes de 93 mètres de hauteur en bout de pales pourront alimenter en électricité quelque 7000 personnes.