Les moutons qui pâturaient dans l’enclos du collège de la Fontenelle, à Cernier, ont dû aller brouter ailleurs pour cause de rumex. Ce phénomène n’a cependant rien d’exceptionnel. Chaque année, cette plante envahissante, bien connue dans nos contrées, rend la vie dure aux agriculteurs qui doivent batailler pour s’en débarrasser.
Berger à Montmollin, Christian Studer a donc repris ses sept moutons la semaine dernière. C’est la deuxième saison qu’il amène une partie de ses caprinés à la Fontenelle, afin qu’ils broutent l’herbe de la parcelle. «Il y avait déjà du rumex l’an passé. Mais les animaux ne risquent rien, car ils ne mangent pas cette plante», dit-il.
«Le bétail l’évite»
Le rumex contient effectivement de l’acide oxalique comme la rhubarbe, les épinards ou l’oseille. «Cet acide a une certaine toxicité pour l’humain et les animaux. C’est pour cette raison que le bétail l’évite généralement dans les pâturages», relève Johannes Rösti,...