L'éleveur de cailles des Vieux-Prés, Serge Weibel, met un terme à son activité d'éleveur. Alors qu'il inaugure ce soir le premier épisode de l'émission de téléréalité culinaire "Un dîner à la ferme" sur la RTS, l'éleveur a fait savoir, hier, que dès le 31 juillet, il n'élèvera plus de volatiles, mais continuera de vendre des oeufs importés de France.
N'étant pas aux normes exigées par le Service cantonal de la consommation et des affaires vétérinaires, il explique: "Je n'ai pas les moyens financiers pour modifier mes cages. Je refuse de me mettre aux normes, d'autant, que mes bêtes sont très bien ainsi. Ce sont des cailles domestiquées et non sauvages, ce qui change la donne." Une partie de ses cailles font leur ponte dans des cages interdites en Suisse. L'éleveur ajoute: "Je ne veux plus me battre."
Serge Weible a déjà commencé à abattre son cheptel de volatiles. De quelque 1500 cailles, il ne lui en reste actuellement plus que 350. Il continuera de livrer ses clients en vendant des œufs et de la viande de France. "Et je vais continuer d'élever à peu près 50 cailles, il m'arrivera donc de vendre des oeufs frais de cailles au marché de La Chaux-de-Fonds par exemple."
Intégralité de l'article à lire demain dans "L'Express" et dans "L'Impartial". A découvrir entre autres, les réactions de la réalisatrice de l'émission Valérie Rusca et du président de la Société de cuniculture de Val-de-Ruz Michel Bovet.