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Bloquée en Iran depuis 9 mois, une famille neuchâteloise raconte son périple perturbé par le coronavirus

Comment imaginer, en mai 2017, qu’une pandémie aurait bouleversé leur voyage? Bloquée en Iran depuis janvier dernier, la famille neuchâteloise Henry-Lopez se rend utile en ramassant les déchets qui polluent la nature, dans l’attente d’un laissez-passer pour la Turquie.

22 sept. 2020, 18:15
Quand le coronavirus a débarqué en Iran en février dernier, François, Patricia, Helio et Candela (en bas à droite) se sont réfugiés dans la quiétude du désert de Lout.

En partant il y a plus de trois ans sur les routes d’Europe et d’Asie, la famille Henry-Lopez n’avait pas imaginé que le coronavirus serait du voyage. Patricia et François ont embarqué leurs enfants, Candela, 4 ans et demi, et Helio, presque 2 ans, dans une vie de nomades, désireux de rompre avec le train-train quotidien. Ils ont été servis.

En janvier dernier, les Neuchâtelois sont arrivés en Iran à bord de leur vieux bus. Tout roulait. Puis, en février, la pandémie de Covid-19 a déboulé sans crier gare. Depuis neuf mois, ils sont dans l’attente d’obtenir des papiers les autorisant à franchir la frontière. Nous avons appelé la famille la semaine passée alors qu’elle se trouvait dans la jungle, plus exactement dans la zone protégée de Beles Kuh, non loin de Téhéran.

«Actuellement, c’est compliqué de sortir du pays par les voies terrestres», souligne François Henry, 32 ans, éducateur...

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