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Echappé de l'hôpital de Préfargier, il attaque des passants à la hache à Valangin

Un individu a attaqué plusieurs personnes à l'aide d'une hache mardi soir à Valangin. Il a eu le temps de blesser deux femmes avant d’être maîtrisé par des citoyens. La veille, il avait déjà agressé une passante à Marin après avoir fugué de l'hôpital de Préfargier.

25 avr. 2018, 10:51
Les fait se sont produits mardi soir à Valangin. L'homme avait déjà agressé une femme à Marin la veille, au moment de sa fuite.

Un homme qui avait fugué de l’hôpital psychiatrique de Préfargier, s’en est pris à deux passantes à l’aide d’une hache, mardi aux alentours de 19h, à Valangin.

La première victime a été blessée à la nuque tandis que la deuxième, qui se trouvait à proximité, a été touchée à l’épaule. Aidé par deux autres passants, l’accompagnant de la seconde victime est parvenu à maîtriser l’agresseur.

Intervenue sur place, la police neuchâteloise a aussitôt interpellé l’individu. Les deux femmes ont été transportées en ambulance à l’hôpital de Pourtalès. «Personne n’est dans un état grave», précise Jean-Paul Ros, procureur en charge de l’enquête.

Peu après sa fugue, lundi soir, l’homme avait déjà agressé et frappé à main nue une femme pour tenter de lui subtiliser son véhicule. Depuis lors,  il était activement recherché. «Nous avons engagé tous les moyens que nous avions à disposition pour le retrouver», explique Georges-André Lozouet, chargé de communication de la Police neuchâteloise. Mais aucune piste n’a mené à l’individu. «Pour l’heure, nous ne savons ni comment il s’est déplacé, ni comment il s’est procuré la hache, mais rien n’indique qu’il a commis d’autres délits», précise-t-il.

Pas d’avis de disparition

Le procureur Jean-Paul Ros informe que, par le passé, «l’individu n’a jamais commis d’actes d’une violence proche». Il ne détaille pas davantage les circonstances de l’attaque.

Depuis mardi, l’individu était notamment recherché sur les réseaux sociaux, mais la police n’avait pas émis d’avis de disparition.  «Les agents en charge de l’enquête ont estimé que ce n’était pas nécessaire», indique Georges-André Lozouet. «Il faut bien mesurer l’effet qu’un tel avis peut provoquer sur la vie future de la personne».

Placement «volontaire»

Âgé de 31 ans et domicilié dans la région, l’agresseur se trouvait à Préfargier, à Marin,  en placement volontaire. «Un patient avec ce statut est libre de ses mouvements, mais il ne peut pas quitter l’établissement sans autorisation», explique Stéphane Saillant, médecin-chef au Centre neuchâtelois de psychiatrie, qui gère le site. Le dit statut peut évoluer en fonction de la collaboration et  de l’était clinique du patient.

Dans ce cas précis, «toutes les dispositions et les règles de l’art en la matière ont été respectées», assure le responsable avant de conclure avec insistance: «Il s’agit d’un cas imprévisible, qui se produit très rarement.»

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