Une alarme chimique a retenti, vendredi soir vers 19h, dans les murs de l'usine ETA, à Fontainemelon. Issus des sapeurs pompiers du Val-de-Ruz, ainsi que des Services d'incendie et de secours (SIS) des Montagnes et de Neuchâtel, une vingtaine d'intervenants se sont rendus sur le site.
Seuil trop élevé
En cause, un détecteur ayant enregistré une anomalie dans la salle de traitement des eaux qui a enregistré un seuil un peu trop élevé d'un produit composé de cyanure dans une cuve de rétention . Les employés encore présents dans le bâtiment ont été évacués et placés en sécurité. Au final, aucune fuite n'a été constatée et l'intervention s'est terminée à minuit.
Strict modus operandi
Lorsqu'il s'agit d'alarme chimique, le modus operandi est très strict, selon Patrick Vuilleumier, commandant des pompiers du Val-de-Ruz. Raison pour laquelle les SIS du Haut et du Bas sont intervenus, chacun ayant un rôle sprécifique à jouer lors de ce type d'intervention. Le chimiste cantonal Yann Berger s'est également rendu sur place et le conseiller communal vaudruzien en charge de la sécurité, François Cuche, a été rapidement informé de cet incident, heureusement sans conséquence.
Chez Nivarox en 2014
Pour rappel, une fuite de chlore avait eu lieu, en juillet 2014, dans l'entreprises Nivarox, située à Fontaines. Elle avait mobilisé cinquante sapeurs pompiers cela quand bien même ni la population ni l'environnement n'avaient été touchés.