«J’y suis allé six fois. C’est, honnêtement, le pays d’Afrique qui m’a le plus intéressé, fasciné pour la diversité de ses paysages et la gentillesse de ses habitants. J’y ai encore quelques amis. Ça me rend sensible à son sort.» On sent, dans la voix de Nicolas Rousseau, l’émotion.
A sa manière, le citoyen de Boudry, collectionneur d’art, essayiste et chroniqueur dans les colonnes d’ArcInfo, veut contribuer à faire mieux connaître les difficultés que traverse aujourd’hui le Mali, qui est en butte au djihadisme. Ce samedi, dans sa galerie Cardas Eth’nic, il inaugure une exposition consacrée à l’art dogon, une ethnie malienne. «Entre autres objets rituels, leurs masques et leurs statues constituent parmi les œuvres les plus réputées de l’art tribal africain», dit-il.
Tensions attisées
Dogons, Bambaras et Peuls se déchirent aujourd’hui. Les djihadistes, venus du nord, attisent les tensions. «Ils se nourrissent de la misère des gens. Ça dégénère...