Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Une expo à Boudry pour sensibiliser au sort du Mali

Nicolas Rousseau, collectionneur, essayiste et chroniqueur dans les colonnes d’ArcInfo, est un amoureux du Mali. A Boudry, sa galerie ouvre ce samedi 1er juin une exposition consacrée à l’art dogon, une ethnie présente dans ce pays. C’est l’occasion de rappeler aussi que le Mali traverse une terrible crise socio-économique et politique.

31 mai 2019, 16:00
Le collectionneur et chroniqueur Nicolas Rousseau et quelques objets d'art dogon en arrière-plan.

«J’y suis allé six fois. C’est, honnêtement, le pays d’Afrique qui m’a le plus intéressé, fasciné pour la diversité de ses paysages et la gentillesse de ses habitants. J’y ai encore quelques amis. Ça me rend sensible à son sort.» On sent, dans la voix de Nicolas Rousseau, l’émotion.

A sa manière, le citoyen de Boudry, collectionneur d’art, essayiste et chroniqueur dans les colonnes d’ArcInfo, veut contribuer à faire mieux connaître les difficultés que traverse aujourd’hui le Mali, qui est en butte au djihadisme. Ce samedi, dans sa galerie Cardas Eth’nic, il inaugure une exposition consacrée à l’art dogon, une ethnie malienne. «Entre autres objets rituels, leurs masques et leurs statues constituent parmi les œuvres les plus réputées de l’art tribal africain», dit-il.

Tensions attisées

Dogons, Bambaras et Peuls se déchirent aujourd’hui. Les djihadistes, venus du nord, attisent les tensions. «Ils se nourrissent de la misère des gens. Ça dégénère...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias