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Une cinquantaine de Neuchâtelois ont testé la Journée mondiale sans Facebook. Leurs réactions.

La Journée mondiale sans Facebook a eu lieu le mercredi 28 février. Une cinquantaine de Neuchâtelois ont tenté l'expérience, avec plus ou moins de réussite. Ils nous livrent leurs expériences.

05 mars 2018, 18:00
Journée mondiale sans Facebook

D'après les données officielles de sa régie publicitaire, le réseau social compte environ 4'500'000 utilisateurs en Suisse, dont près de 100'000 dans le Canton de Neuchâtel.

Selon les promoteurs de la Journée mondiale sans Facebook, événement annuel se déroulant le 28 février, les objectifs sont multiples : lutter contre la cyber dépendance, protester contre l'intrusion des publicités présentées comme de l'information, ou encore rappeler à Facebook qu'ils ne seraient rien sans leurs fans.

Résultats du sondage

Une cinquantaine de fans de notre page Facebook ont accepté de se livrer à l'expérience d'une journée, sans connexion à leur réseau préféré, et de répondre ensuite à une petite enquête en ligne. Sondage sans valeur scientifique, mais qui révèle néanmoins des enseignements intéressants.

Si près de 80% des participants ont réussi à ne pas se connecter durant 24 heures, les 20% restants n'ont pas tenu bon, pour des raisons très variables : continuer à recevoir des informations de leur région et du monde, savoir ce que font leurs amis et famille, consulter les notifications et identifications reçues, ou encore jouer à un jeu intégré au réseau social.

Du côté des participants ayant réussi ce challenge, les trois principaux manques observés ont été les suivants : ne pas pouvoir consulter les notifications et identifications, ne pas s'informer sur ce qui se passe autour d'eux, et ne pas savoir ce que font leurs amis. Il est à noter que le niveau de frustration a été élevé parmi eux, avec une moyenne de 19 sur 20 sur l'échelle proposée dans le sondage.

Témoignages reçus

Découvrons maintenant une sélection de témoignages collectés durant cette expérience sociale.

 

Emilie, 35 ans, Neuchâtel : le plus dur était quand j'allais fumer ou les moments d'ennui. Et le matin au réveil, c'est la première chose que je fais, mais plutôt pour m'informer, et là c'est vrai, j'étais un peu perdue. Dans la journée, je me suis dit "vas-y, regarde, tant pis", mais finalement j'ai tenu bon. Si ça pouvait en être de même pour la cigarette ça serait bien !

 

Mélissa, 18 ans, La Neuveville : cette journée s'est très bien passée. Le seul moment où j'ai été tentée était pendant mes pauses au travail, mais ça ne m'a pas dérangé plus que ça. 

 

Gaétan, 21 ans, Fontainemelon : j'ai réussi à ne pas me connecter, malgré la frustration. J'ai été tenté plusieurs fois, car c'est devenu un automatisme lorsque je n'ai rien à faire. Ayant poussé le jeu avec l'ensemble des réseaux sociaux comme Snapchat ou Instagram, ce n'est vraiment pas facile de ne pas pouvoir voir toutes les notifications. C'était une chouette expérience.

 

Marilyn, 33 ans, Bôle : c'était très dur pour moi car je voyais les notifications s'allumer et je ne pouvais pas regarder. J'ai fait des photos pour ma page Facebook et cela me dérangeait de pas pouvoir les publier directement. On voit qu'il y a des gens qui écrivent et la tentation est là pour répondre. Je referai une journée sans Facebook car je me suis sentie plus libre. D'habitude, je me lève le matin et je vais voir sur la page qui a son anniversaire, qu'est-ce que mes amis on fait, etc.

 

Julien, 33 ans, La Chaux-de-Fonds : défi raté par simple réflexe matinal ! Je suis allé voir une notification et je n'ai plus pensé à cette journée. Je reste persuadé que chaque personne sur Facebook y va une fois par jour. Celles qui ont fait cette journée auront craqué à coup sûr !

 

Yahline, 36 ans, La Chaux-de-Fonds : j'ai reçu plein de notifications de diverses pages, et j'ai finalement supprimé le raccourci de la page d'accueil, pour ne pas avoir toujours un œil attiré par le petit chiffre qui augmentait ! Le plus frustrant c'était de ne rien pouvoir lire aux toilettes ;-) Je constate que je suis interrompue constamment par les notifications, et qu'en général, j'arrête ce que je fais pour voir qui a publié quoi. C'était libérateur de ne pas être esclave pour une journée. Je vais d'ailleurs opter pour ne plus recevoir de notification sur l'écran d'accueil.

 

Tiziana, 22 ans, Boudevilliers : j’ai très bien vécu cette journée, j’ai trouvé bien et je me suis rendu compte que je n’avais pas forcément besoin de me connecter. Je n’ai absolument pas stressé et oui, j’ai trouvé positif cette expérience. Ceci m’a prouvé à moi-même que je n’en suis pas dépendante.

 

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