La peinture et moi, ça fait deux. L'artistique, je précise. L'autre, j'en connais un rayon pour avoir badigeonné des mètres carrés de murs, de façades ou de plafonds en équilibre sur une échelle ou planté sur un échafaudage. Mais là n'est pas le propos, remontons le niveau pictural de quelques échelons. J'ai tout de même parcouru de long en large les immenses salles du Louvre, visité le Prado de Madrid ou encore les principaux lieux culturels de Florence. Et je peux en citer des stars du pinceau. De quoi éviter tout de même de passer pour le dernier des incultes au Trivial Poursuit (version adultes évidemment).
Bref, tout cela pour dire que la peinture artistique, c'était pas vraiment mon truc... Jusqu'au jour où j'ai été invité à visiter l'exposition Van Gogh au prestigieux Kunstmuseum de Bâle. Oui, le peintre néerlandais, celui qui s'est tranché une oreille et qui a peint son autoportrait avec son pansement autour de la tête. Moi, le béotien candide, je suis resté littéralement scotché devant tant de beauté, de lumière et de couleurs.
Considéré comme l'événement culturel de l'année en Europe, l'exposition «Entre ciel et terre: les paysages» regroupe 70 chefs-d'½uvre du maître, qui avait l'habitude de peindre toujours en plein air, au milieu de la nature. Van Gogh le tourmenté, le «fou roux» comme on le surnommait, a un nouveau fan. Merci pour ce magnifique spectacle haut en couleur, pour tout public. A ne manquer sous aucun prétexte (l'exposition est ouverte jusqu'au 26 septembre).