Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Twitter, «Loft» du journalisme

30 mai 2011, 10:20

Par hasard, le 19 mai je me suis inscrite à Twitter. Bon timing! A New York, les avocats de DSK allaient tenter à nouveau d'obtenir la libération sous caution de leur client. L'audience a commencé vers 21h (heure de Neuchâtel) au Palais de justice de Manhattan. Dans la salle... des journalistes prêts à envoyer des tweets sur le réseau. Les infos sont dès lors tombées: le regard de DSK à Anne Sinclair, le refus de l'ancienne star de «7 sur 7» de recevoir des cartes de visite des journalistes, l'opiniâtreté du procureur américain. L'audience, en direct, se vivait sur Twitter. La presse au pied du Net, c'est donc ça. Le lendemain, un constat s'imposait. L'affaire DSK a propulsé Twitter au premier plan. Les médias ont désormais leur «Loft». «Le phénomène marque une forme de consécration de la petite histoire dans le journalisme. Sont exacerbés notre perversité et notre voyeurisme», pouvait-on lire le lendemain sur un blog. «Nous regardons par le trou de la serrure.»

Le Conseil de surveillance de l'audiovisuel en France vient d'interdire que Facebook et Twitter soient cités à l'antenne. Histoire d'éviter que de la pub leur soit faite. Grave erreur! Twitter et Facebook sont un plus et rendent un sacré service à nous, les journalistes de presse écrite. Désormais, dans les rédactions, nous serons appelés à creuser… Le retour de l'investigation va s'imposer. Il était temps…

Votre publicité ici avec IMPACT_medias