«Tu as de la chance, toi, de pouvoir utiliser le journal pour dire ce que tu as envie de dire.» Cette remarque de mon ami Christian me revient à l'esprit au moment où j'entame ces lignes. A l'époque, j'avais parlé d'une amende que m'avait infligée la police. Amende parfaitement justifiée, mais j'avais été surpris par l'acharnement des hommes en uniforme pour ce qui était très peu de chose. Et je l'avais dit dans un billet de ce genre.
Ce que j'ai envie de dire aujourd'hui? Cela fait plusieurs jours que j'ai noté sur un post-it: «SMS à Alex, Cédric et Philippe». Je n'ai toujours pas pris le temps de le faire. Mais comme le dit Christian, j'ai la chance de pouvoir le faire dans le journal. Je ne le ferais pas si ces trois personnes n'étaient pas connues: elles ont pour noms Rey, Pellet et Salvi. Avec d'autres, ces trois messieurs ont été jetés comme des malpropres, puis traînés dans la boue. Cela par une société anonyme de couleur rouge et noir qui a notamment pour but de «propager une image positive du football afin de susciter un large soutien de la population», nous apprend le Registre du commerce. On lit aussi les termes «fair-play, amitié, camaraderie et sympathie».
Soutien...
Alex, Cédric, Philippe et quelques autres évincés: vous avez le mien.
