Tout a l’air comme d’habitude, ou presque. En ce début de saison, le blanc manteau n’est pas très épais. Peu de monde sur les pistes et encore moins en dehors. Les gens sont bien équipés, la plupart portent casque et masque, ce qui serait presque une évidence sur le télésiège exposé au vent en un début de matinée lumineux, mais glacial.
Pour être parfaitement en règle, j’ai acheté la protection aux couleurs et logo du coin. C’est un cache-nez qui inclut une poche intérieure où l’on trouve une membrane spéciale amovible et lavable. Le test commence. Tant que l’on ne respire pas trop fort, comme dans la cabine qui nous conduit à plus de 3000 mètres, tout va bien. Je retiens un peu mon souffle pour éviter la formation d’une buée aux relents d’Ovomaltine et de tabac. Après quelques virages tranquilles, j’attaque et là… J’ai l’impression d’être un saint-bernard, ou...