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Quand les pasteurs sèment la pagaille à La Chaux-de-Fonds

Un «traumatisme»: c’est ce qu’ont vécu les paroissiens réformés chaux-de-fonniers l’année dernière à cause de guerres intestines.

29 juil. 2018, 18:28
Le presbytère bientôt en travaux, à côté du temple Farel, à La Chaux-de-Fonds. Archives Lucas Vuitel

«Tempête.» «Raz-de-marée.» «Pluies torrentielles.» Les termes soufflés par la présidente laïque de la paroisse réformée La Chaux-de-Fonds Véronique Frutschi Mascher ont un petit air de châtiment divin... Pourtant la «grave crise» traversée l’an dernier par l’institution a des origines tout à fait terre à terre.
Des jeux de pouvoir. Une rationalisation à laquelle le pouvoir spirituel n’échappe pas. Et surtout des gens censés faire équipe alors que décidément, ils ne peuvent vraiment plus se blairer...
L’an dernier, en juillet, le conseil synodal de l’Eglise réformée évangélique neuchâteloise (Eren) a donc dû prendre deux pasteures du colloque chaux-de-fonnier – formé aujourd’hui de huit professionnels, soit 5,5 équivalents plein temps rémunérés par l’Eren – pour les mettre ailleurs. Et un autre ministre a démissionné dans la foulée.
«Ce ne sont pas des sanctions disciplinaires», écrit l’autorité dans l’argumentaire de sa décision. C’est l’équipe dans son ensemble qui dysfonctionnait depuis trop longtemps. Et...

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