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Quand le petit Nicolas s'invite quelque part

18 mars 2011, 12:21

Y tourne en rond dans son bureau le petit Nicolas. Y aller ou pas? Ce serait le bon moment pour montrer au monde entier qu'il est courageux. Histoire aussi de donner une image plus positive à ses concitoyens. Il est loin le temps où le petit Nicolas raflait la majorité dans les cours de récréation. Même s'il devait lutter contre Agnan, le chouchou de la maîtresse, le premier de la classe. Reste que ce fayot n'est pas devenu président, lui. Et d'ailleurs, personne ne l'aimait. A part Mademoiselle.

Y aller ou pas? Y faut, se dit le petit Nicolas. Déjà qu'une famille libyenne lui cherche des noises. Il aurait mieux fait de pas les inviter il y a quelques années. Il s'est même plié en quatre. Et eux, non contents de déjà pouvoir pavaner au centre de Paris, y z'ont planté leur tente en plein en face de la demeure du petit Nicolas. Pour quelle récompense? Il se fait traiter de fou et les Libyens le menacent de tout raconter à propos d'argent. «Non, mais! Y croient quoi!», s'énerve-t-il.

Y aller ou pas? Ce serait plus fort encore que la Marine. Celle qui est allé à Lampedusa, la petite île italienne qui ploie sous l'afflux des réfugiés. Il faut dire qu'elle l'embête la grande blonde. Piquer les idées de son père, ça a pas suffi pour s'en débarrasser. Le petit Nicolas s'en persuade. Aller au Japon alors que tout le monde se casse, ça permet de laisser derrière toutes les casseroles. C'est prouver qu'il en a, lui. «Carla! Fais les valises!» Soudain, le réveil-matin me ramène dans le réel. Drôle de rêve.

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