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Où le basilic assoiffé n'a pas la même volonté de survie que le ficus desséché

10 oct. 2009, 06:54

C'est fou ce que le jardinage à l'air facile quand on regarde faire Michelle Obama. Un coup de bêche par-ci, un autre par-là et hop!, tous les occupants de la Maison-Blanche se retrouvent à partager un festin de légumes frais dans la joie et la bonne humeur. Et comme il faut bien avouer qu'une tomate fraîche peut être agréable accompagnée d'une petite côte de bœuf, j'ai voulu tenter ma chance.

Bon, autant reconnaître tout de suite que je n'ai pas précisément la main verte, sauf en cas de méchante allergie cutanée. Jusqu'alors, ma seule expérience en la matière était l'entretien, ou plutôt le non-entretien, d'un ficus. Notons au passage que contre toute logique, ce courageux spécimen, bien qu'un peu déplumé, vit toujours. Ma moitié pense d'ailleurs qu'on pourrait en tirer un bon prix auprès d'un laboratoire pharmaceutique, qui serait ravi d'en analyser l'ADN pour élaborer un onguent d'immortalité. Mais revenons à nos légumes.

Je me suis donc décidé à tenter de faire pousser un plant de basilic. Enfin, par «faire pousser», j'entends «acheter un pot tout fait, le poser au soleil et oublier le moins souvent possible de l'arroser». J'ai tenu trois, peut-être quatre jours, mais pas plus. Sauf que Basile, mon basilic, n'a pas eu la ténacité du ficus. Un soir, en rentrant du travail, je l'ai trouvé au bas du rebord de la fenêtre. Gisant dans sa terre, son pot brisé. Le malheureux avait visiblement choisi de mettre fin à ses jours.

Pour le festin de légumes de Michelle, y'a encore du boulot.

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